17h50 - L’écriture dite inclusive promeut une manière d’écrire en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes, se traduisant concrètement par trois conventions d’écritures. Elle fait débat au sein de la classe politique française : les discussions portent essentiellement sur l’utilisation du point médian. Lundi, Emmanuel Macron a appelé à « ne pas céder aux airs du temps » en ajoutant « des points au milieu des mots ». Le Sénat a adopté le même jour une proposition de loi pour interdire l’écriture inclusive dans un large panel de documents officiels. Le texte doit encore être validé par l’Assemblée Nationale pour pouvoir être adopté définitivement.
11h45 - La Chambre haute, dominée par la droite, a voté lundi 30 octobre une proposition de loi LR pour interdire l’utilisation du point médian et des néologismes inclusifs dans les documents administratifs. Un texte qui n’est toutefois pour l’instant pas à l’agenda de l’Assemblée nationale.
07h19 - Le Sénat a adopté lundi 31 octobre à 221 voix contre 82 une proposition de loi de la droite visant à « protéger » le français « des dérives de l’écriture dite inclusive ». Les sénateurs ont débattu de ce sujet polémique alors qu’Emmanuel Macron a dit craindre de voir la langue française « céder aux airs du temps ».