08h58 - J’ai suivi ce douloureux procès grâce aux sérieux et honnêtes articles du journal La Croix. Une chose m’a frappé, sauf erreur d’information, c’est l’absence dans les divers propos de « vie intérieure », de relation personnelle de Bernard Preynat à Dieu, en Christ, dans la méditation et la prière. Il semblerait que l’on ait affaire à un homme travaillé par ses pulsions, son histoire, son éducation, son enfance, et qui est devenu une sorte de fonctionnaire d’église, gestionnaire du sacré, profitan…
08h55 - Quelle curieuse coïncidence dans l’actualité : le procès Preynat va débuter au moment où émerge l’affaire Matzneff ! De quoi fournir quelques bons arguments aux défenseurs de l’ex-prêtre, et aussi à ceux de Mgr Barbarin pour le procès attendu en appel. Car l’accusé ne s’est jamais vanté de ses exploits, et la hiérarchie n’a jamais justifié les bienfaits de la pédophilie. Or, celles et ceux qui pointent leur doigt accusateur sur les prédateurs dans l’Église et le silence coupable de ses responsab…
08h53 - À la lecture, dans notre journal, du suivi du procès de Bernard Preynat, je reste effaré par le fait qu’il ait pu confesser ses fautes et obtenir l’absolution à plusieurs reprises. C’est vraiment là la marque d’un cléricalisme extrême de notre Église quand on le compare au sort réservé aux divorcés remariés qui n’ont plus droit au sacrement de réconciliation. Le péché est tellement grand qu’ils ne peuvent plus confesser leurs autres fautes.Ou alors il faudrait admettre qu’il y a une gradation da…
08h52 - Comme tout un chacun je suis atterrée par toutes ces révélations. Je voudrais dire ceci : je ne suis pas surprise en lisant que Bernard Preynat dit qu’il n’a pas eu véritablement conscience de la gravité de ses actes à l’époque où ils ont été commis. Un autre prêtre, jugé et condamné pour des faits similaires, n’a pris conscience de ses actes qu’en prison. En dehors de ces actes, il était considéré comme un « bon prêtre », comme il est dit de Bernard Preynat. On peut se poser la question d’un dé…