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Le 21 mars 2020 à 20h15

Intégrale sonates pour piano de Beethoven (7/8) par Tanguy de Williencourt, Alexandre Kantorow & Rémi Geniet

Intégrale sonates pour piano de Beethoven (7/8) par Tanguy de Williencourt, Alexandre Kantorow & Rémi Geniet

Crédits photo : France musique



22h49 - Sélim Mazari joue des contrastes : à l'illustrissime « Clair de lune », il oppose une sonate de jeunesse de vastes dimensions. Quant aux splendides Variations « Eroica », elles doivent leur titre à un thème du ballet Les Créatures de Prométhé également repris dans la Symphonie héroïque...

22h49 - La Sonate n°5 fut composée à la fin du 17e siècle (car Beethoven est à cheval sur deux mondes !), la 11e est remarquable par son Adagio noté « con molto espressione », la 25e est brève, avec un premier mouvement « alla tedesca », c’est-à-dire comme une danse allemande, et précède la célèbre Tempête.

22h49 - Premier Prix du Concours Tchaïkovski 2019, Alexandre Kantorow joue quatre sonates qui balaient entièrement le cycle conçu par Beethoven : après la Deuxième Sonate, composée simultanément à la Première, il aborde « Les Adieux », sonate composée en l’honneur de l’archiduc Rodolphe...

22h49 - François-Frédéric Guy clôt lui-même le cycle avec deux sonates de jeunesse publiées sur le tard (le numéro opus 49 est trompeur !) séparées par la brillantissime 3e. Tout s’achève par l’ultime et immense 32e Sonate, dont Brendel disait qu’elle était à la fois une confession et un prélude au silence.

22h48 - Deux sonates très proches pour commencer, dont la célèbre « Pathétique ». Puis une page brève et tendre, dédiée à Thérèse von Brunswick. Et enfin l’une des trois grandes sonates de la fin, la Trente et unième et avant-dernière, avec un vaste troisième mouvement qui est une sonate à lui seul...

22h48 - Au sein des 32 sonates alternent sonates tendres et orageuses. Ce récital est à cette image : allègre et malicieuse, la 16e fut parfois surnommée « La Boiteuse » ; la 27e, intime, ne compte que deux mouvements et on ne présente plus la furieuse Appassionata qui laisse toujours l'auditeur pantois...

22h48 - Deux jeunes pianistes se partagent ce récital dont le cœur est la série de variations écrites sur un thème de Diabelli. De part et d’autre : la « Funèbre », dont Chopin reprendra la structure et la "Waldstein" du nom d'un protecteur de Beethoven, qu'on appelle aussi parfois "L'Aurore"...

Sources

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